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L’extension de Roissy-Charles de Gaulle : un problème pour les écolos et les architectes

Les lois physiques notre seule limite

L’extension de Roissy-Charles de Gaulle : un problème pour les écolos et les architectes

extension roissy

Selon les chiffres avancés avant l’avènement de la pandémie du COVID-19, le transport aérien à Roissy devrait passer à 1.800 passages d’avion par jour en 2037, contre 1.300 passages en 2019 comme l’atteste cet article du Parisien. C’est un chiffre qui fait bien évidemment tilt chez les transporteurs aériens puisque plus de passagers signifient plus de clients. Mais pour les architectes c’est un nouveau défi à relever.

Celui qui sera nommé comme étant le prochain architecte de Roissy-Charles de Gaulle fera certainement face à quelques difficultés. Avec 40 millions de passagers en plus attendus vers 2037 (si ces chiffres tiennent toujours après le COVID-19), il faudra agrandir l’aéroport de Paris. D’ailleurs, l’étude de ce projet est déjà très avancée et devrait voir le jour très prochainement.

Un projet qui ne plait pas aux défenseurs de l’environnement

En 2019, avant la fermeture des frontières à cause du COVID-19, l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle accueillait 70 millions de passagers. Vers 2037, on s’attend à 110 millions de passagers annuels, soit 40 millions de plus qu’en 2019.

Selon les informations qu’on a pu recueillir, pour accueillir les 40 millions de passagers en plus, le chantier auquel devrait faire face le maître d’œuvre de Roissy sera de créer un quatrième terminal. C’est un projet très ambitieux qui permettra d’accueillir bien plus de passagers et d’avion en plus.

Or, justement, c’est là où les défenseurs de l’environnement ne sont pas d’accord avec les exécutifs. Selon eux, accueillir plus d’avions reviendrait à produire autant de gaz à effet de serre. Ils n’ont pas tout à fait tort puisque la France a signé le traité de zéro émission CO2 à l’horizon 2050. Chose qui sera impossible à réaliser si l’on augmente le nombre d’avions qui y atterrissent.

En même temps, l’industrie aéronautique a également accepté de jouer le jeu du zéro émission nette en 2050. On s’attend donc à voir débarquer des avions 100% électriques qui ne produisent ni bruit ni du gaz à effet de serre dans un futur proche. Dans ce cas, l’extension de l’aéroport de Paris ne poserait aucun problème d’ordre environnemental. La plus grande difficulté restera à celui qui sera emmené à être l’architecte de Roissy.

Un terminal écolo : un défi pour l’architecte de Roissy

C’est la ADP (Aéroports de Paris) qui sera en charge du projet. L’objectif étant donc de construire un quatrième terminal (T4) au sein de l’aéroport pour pouvoir répondre à la demande. Vu comme ça, on peut imaginer que ce sera un gros défi pour le maître d’œuvre de Roissy puisque la création de ce terminal revient à intégrer l’aéroport d’Orly dans celui de Roissy. Et les difficultés ne s’arrêtent pas là.

En plus de devoir gérer ce projet titanesque, le responsable du chantier devra également faire face à une nouvelle difficulté : celle de devoir respecter l’environnement. En effet, les travaux d’extension doivent être faits en respectant l’environnement. En tout cas, l’ADP s’est engagé à respecter cette règle, ce qui rend forcément les études bien plus compliquées.

Lors de la création du premier terminal de l’aéroport de Roissy, Paul Andreu, l’architecte attitré du projet, avait déjà connu quelques difficultés. Et pourtant, à l’époque, il n’était pas encore question de protection de l’environnement. Ainsi, réaliser ce même projet avec les contraintes actuelles s’avère bien plus compliqué.

L’amélioration de l’accès : un sous projet de l’extension de Roissy

Malgré la polémique autour de la création du terminal T4 à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, tout semble déjà en place pour ce projet. Des plans en 3 dimensions sont déjà visibles sur internet et les travaux devraient commencer en 2024. À partir de cette date, ce sera au maître d’œuvre de Roissy d’assurer jusqu’à la livraison prévue pour 2037.

Mais à côté de ce chantier gigantesque, un autre projet aussi important est également en cours. Ce dernier ayant pour but d’améliorer l’accès à l’aéroport, il se concentrera principalement sur le réseau routier et le métro.

Selon la ADP, elle sera également responsable de ce projet avec le soutien de l’État. Nous imaginons toutefois que ce ne sera pas à l’architecte de Roissy de s’en occuper.

En tout cas, ce projet aura pour principal objectif de modifier la configuration routière en créant notamment le Contournement Est de Roissy (CER). Ce gros chantier déjà en cours permettra à terme de créer une autoroute de 2 x 2 voies entre l’autoroute A1 et la route nationale N2. Elle devrait être opérationnelle vers 2023, avant le début des travaux mener par le maître d’œuvre de Roissy-Charles de Gaulle.

Puisque la France, Paris et le transport aérien se veulent écologiques, ils ont également prévu un plan de dépollution dans ce projet de configuration routière. Un réseau de piste cyclable sortira de terre pour relier l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle ainsi que les villes environnantes. On imagine mal un passager débarquant d’un vélo pour aller prendre un avion, mais c’est l’intention qui compte.

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